Missions civiles pour la protection du peuple palestinien

24 février

 

Départ pour Ramallah, puis vers le village de Jifna et premières confrontations aux check-point. Celui de Kalendia ne pourra être franchi et nous devrons, comme tous les palestiniens, abandonner nos taxis collectifs pour le contourner par un chemin caillouteux d'environ un kilomètre.

                               

 

Hommes et femmes, vieillards et enfants sont soumis à ce traitement humiliant qui paralyse la vie des Palestiniens. Aucun contrôle n'est effectué, il s'agit seulement d'empêcher les Palestiniensde se rendre d'un point à un autre par un moyen de transport unique en les obligeant à transporter leur bagages à dos d'homme.

Après avoir rencontré un responsable du GIPP qui nous accompagnera pour la suite du voyage et effectué quelques courses au centre de Ramallah, nous nous dirigeons vers Jifna, petit village à quelques kilomètres de Ramallah. Nous devons à nouveau abandonné nos taxis collectifs après quelques kilomètres, même scénario, avec cette fois-ci comme pour marquer l'humiliation une magnifique route déserte et directe le long du chemin, mais ....réservé aux colons !

Nous passerons la journéee à Jifna et sommes chaleuresement acceuillis par les responsables de la maison des jeunes, des jeunes de Jifna et visitons ce village magnifique. Nous aurons l'occasion de discuter avec eux de la situation actuelle et des problèmes qu'ils rencontrent face au bouclage des territoires..

Rencontre avec les responsables de la maison des jeunes.

 

Les enfants de Jifna

Acceuil et visite à l'un des deux clubs de jeunes de Jifna

L'université palestinienne de Bir Zeit proche du village de Jifna.

Un compte-rendu plus détaillé de notre passage à Jifna et des discussions suivra....

Chronique journalière :

Territoires occupés : Une économie agricole à genou.

Lors de la première Intifada : boycott palestinien des produits israéliens. Les ventes des produits locaux sont dopés. Vers l'autosuffisance ? Les producteurs, croyant à un marché captif, ont négligé la qualité de leur produits.Total: crise de confiance et aujourd'hui tendance des Palestiniens à acheter des produits israeliens.

Par ailleurs les céréales produites par les Israéliens sont subventionnées et vendues moins chères aux Palestiniens que leurs coûts de production. Résultats : une production locale étranglée.

Les accords de Paris (1994) ont fixé les droits à l'exportation : Seul Israel avec ses ports et aéroports, peut négocier sur le marché mondial. Israel achète donc à bas prix la production palestinienne, nous la trouvons dans nos magasins étiquettée "Made in Israel" à un tout autre prix : Pour qui les bénéfices ?

Pour les rares produits frais pouvant être exportés par les Palestiniens eux-mêmes, les contrôles de "sécurité" aux ports israeliens, minitieux et forcément très longs, s'avèrent fatals pour la fragile marchandise.

Denis et Murielle

 

 

 

 

 

 
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